Vous souhaitez investir dans l’immobilier mais ne disposez pas des fonds suffisants pour y accéder ? Les produits pierre-papier sont une excellente alternative et permettent de tirer profit de multiples avantages ! Faites plus ample connaissance avec ces véhicules de placement à haut rendement à travers notre article qui aborde l’essentiel à retenir, sur une seule page.
Fonctionnement de la pierre-papier
Vous vous associez à de nombreux autres investisseurs en achetant des parts de sociétés émises par un professionnel spécialisé dans l’exploitation immobilière. Ces parts sont le « papier », tandis que les immeubles, que vous ne gérez pas, sont détenus par ce dernier. Ce parc immobilier est la « pierre ». C’est ce professionnel exploitant qui assume la totalité de la gestion locative de l’ensemble du parc qui est alors mis en location afin de générer des revenus locatifs. Ces derniers sont ensuite redistribués à tous les porteurs de parts, et vous aussi, vous percevez vos dividendes en fonction du nombre de parts que vous avez souscrites. Autre principal point fort de la pierre-papier : son accessibilité à tous en termes de prix du ticket d’entrée.
Les différents types de produit pierre-papier
Vous avez le choix entre trois grandes classes d’actifs : les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), les sociétés civiles immobilières (SCI) et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI).
- Les SCPI : elles sont adossées à de l’immobilier à 100% et incluent toute une diversité d’immeubles dans son patrimoine. C’est ce qui fait d’ailleurs leurs principaux atouts et leur résilience à toute épreuve. En effet, les SCPI enregistrent près de 4% de rendement en 2020 – tandis que celui-ci était de 4.40% en 2019, 5.17% en 2018 et 6.22% en 2017. C’est d’ailleurs vers cette classe d’actif que la majorité des investisseurs se tourne aujourd’hui, y compris les seniors et les étudiants.
- Les SCI : c’est le fonctionnement qui les différencie des SCPI. C’est plutôt de l’immobilier en indivision que les SCI gèrent. Le principe est cependant le même : émission de parts et perception de dividendes émanant de l’exploitation immobilière.
- Les OPCI : ils s’inspirent des SCPI, mais en rajoutant à l’immobilier des liquidités ainsi que des actifs boursiers tels que les actions et les obligations. Ces actifs se veulent plus dynamiques en raison de leur composition assez complexe. Leur but est d’offrir une meilleure liquidité que les SCPI, et de faire profiter des avantages de la Bourse à l’investisseur, sans l’alourdir des contraintes de gestion. Les risques sont cependant plus élevés dans l’investissement en OPCI, et la souscription doit se faire de manière très prudente en ces périodes incertaines.
La pierre-papier sur le bout des doigts
Autre avantage en ce qui concerne ces véhicules de placement innovants : vous pouvez désormais investir sans avoir à vous déplacer. En effet, vous souscrivez par le biais d’un appareil connecté depuis votre canapé. On parle en effet de digitalisation de l’immobilier puisque toutes les opérations se font désormais sur le bout des doigts :
- faire connaissance avec le produit : atouts et caractéristiques, risques de perte en capital et mise en garde
- réaliser une simulation et anticiper les gains ainsi que l’éventuelle réduction fiscale
- obtenir l’avis d’un conseiller en ligne – optez de préférence pour un conseiller indépendant
- souscrire au produit – en se servant des formulaires en ligne et de la signature électronique
- effectuer un suivi sur l’évolution des rendements et des performances
- se tenir à jour sur les dernières actualités
- gérer son portefeuille de placements – qui peut désormais devenir un portefeuille virtuel à partir duquel vous pouvez obtenir une synthèse globale de son rendement et de ses performances