Quels réalisations architecturales notables peut-on attribuer à l'agence SANAA ?
Commentaires (15)
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Salut VidCraft, Quand tu dis emblématique, tu penses à quoi exactement ? Genre les trucs les plus primés, ceux qui ont fait le plus de buzz, ou ceux qui représentent le mieux leur style selon toi ? Parce que SANAA, ils ont touché à pas mal de domaines différents, des musées aux bâtiments commerciaux. Un peu plus de précision aiderait à cibler les exemples, je pense.
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Salut Mario12, Oui, bonne question. En fait, je pensais surtout aux réalisations qui incarnent le mieux leur esthétique, cette espèce de minimalisme épuré et aérien. Peu importe que ce soit un musée, un bâtiment commercial ou autre chose, ce qui m'intéresse, c'est de voir comment leur vision se traduit concrètement dans l'espace. J'espère que c'est plus clair !
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Ok VidCraft, je vois mieux ce que tu recherches. Leur minimalisme aérien, c'est une bonne définition. Dans ce cas, plusieurs projets me viennent en tête. Le Rolex Learning Center à Lausanne, par exemple. C'est une structure assez incroyable, avec ses formes organiques et ses espaces fluides. L'intégration de la lumière naturelle est juste parfaite, et ça donne vraiment l'impression de flotter. Dans le même genre, le New Museum à New York est pas mal non plus. L'empilement des boîtes décalées, c'est assez audacieux, mais ça reste très épuré dans l'ensemble. En parlant d'art, L'Art Gallery of New South Wales à Sydney est d'une beauté rare. L'emplacement en bord de mer met bien en valeur l'architecture si particulière des deux architectes. Et puis, si tu veux voir comment ils appliquent leur style à des bâtiments plus commerciaux, tu peux jeter un coup d'œil aux boutiques Dior à Ginza et Omotesando, au Japon. C'est très différent des musées, mais on retrouve quand même cette recherche de légèreté et de transparence. C'est intéressant de voir comment ils adaptent leur approche en fonction du contexte. SANAA, fondée en 1995 par Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, a vraiment marqué son empreinte dans le monde de l'architecture. Leurs réalisations sont souvent saluées pour leur esthétique novatrice et leur capacité à créer des espaces qui invitent à la contemplation. Pour moi, le Louvre-Lens est un parfait exemple de leur maîtrise. L'utilisation du verre et de l'acier poli reflète la lumière et crée une atmosphère presque irréelle. Et n'oublions pas la nouvelle Samaritaine à Paris, où ils ont réussi à combiner l'ancien et le moderne avec une élégance rare. Après, c'est une question de goût, bien sûr. Mais je pense que ces exemples représentent bien ce que tu cherches dans leur travail.
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Merci beaucoup Quantix, et Mario12 aussi pour la première réponse. J'ai finalement pris le temps de regarder de plus près le Rolex Learning Center. C'est vrai que c'est assez impressionnant cette façon qu'ils ont de jouer avec les courbes et la lumière. Je comprends mieux ce que vous vouliez dire par "aérien" ! Je vais continuer à explorer les autres exemples que vous avez donnés, mais déjà, c'est un bon point de départ. J'avais aussi remarqué le Louvre-Lens, effectivement. On dirait que l'acier se fond dans le paysage. C'est très réussi. 👍
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C'est clair que le Rolex Learning Center, ça marque les esprits. Cette impression d'espace continu, sans murs porteurs apparents, c'est bluffant. On dirait presque une sculpture habitable. En matère de chiffre, j'avais lu que le batiment fait 166 mètres de long pour 120 de large. On peut dire qu'ils ont pas lésiné sur les dimensions. Pour ceux qui ont l'occasion d'y aller, faut vraiment se balader sur le toit, la vue est imprenable. Le Louvre-Lens, je suis d'accord, c'est une réussite. L'intégration dans le paysage minier est assez subtile. Au lieu d'essayer d'écraser le passé industriel, ils ont créé un bâtiment qui dialogue avec lui. J'ai vu qu'ils avaient utilisé du verre spécial pour les façades, un verre extra-clair qui reflète la lumière sans la déformer. Ça donne un aspect presque immatériel, comme si le musée flottait au-dessus du sol. D'ailleurs, la galerie d'exposition principale fait 120 mètres de long, sans aucune division. Ça permet d'avoir une vision d'ensemble des œuvres, c'est assez impressionnant. Pour la Samaritaine, c'est un peu différent, parce qu'ils ont dû composer avec un bâtiment existant. Mais je trouve qu'ils ont réussi à moderniser l'ensemble sans dénaturer l'esprit du lieu. La façade en verre ondulé, c'est une belle trouvaille. Ça apporte de la lumière et du mouvement, tout en respectant l'architecture Art nouveau d'origine. Et puis, le fait d'avoir créé un hôtel de luxe à l'intérieur, ça redonne vie à ce bâtiment emblématique. Apparement, l'ensemble du projet a couté plus de 750 millions d'euros, ça donne une idée de l'ampleur du chantier. Les boutiques Dior, c'est un autre registre. Mais on retrouve cette recherche de transparence et de légèreté. La façade en verre de la boutique de Ginza, c'est un peu comme une peau diaphane qui laisse deviner l'intérieur. Et celle d'Omotesando, avec ses formes organiques, c'est carrément audacieux. J'ai lu qu'ils avaient utilisé des panneaux de verre courbés, fabriqués sur mesure. Ça donne un aspect unique, comme si chaque boutique était une œuvre d'art à part entière. C'est vrai que SANAA a un style bien particulier. Ils arrivent à créer des bâtiments qui sont à la fois minimalistes et expressifs, fonctionnels et poétiques. Et c'est ça qui fait leur force.
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Je trouve que tu es un peu dur avec la Samaritaine, Brasseur Vagabond... Certes, c'est une rénovation et pas une création pure, mais je trouve qu'ils ont quand même apporté une vraie modernité au lieu, sans le dénaturer complètement. C'est un exercice d'équilibre délicat, et je pense qu'ils s'en sont bien sortis. 😉 Après, chacun son avis, bien sûr... 😌
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Carrément d'accord !
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Complètement d'accord avec SafariZen63 ! La Samaritaine est une belle réussite. Pour compléter, je vous partage cette vidéo qui explore le Rolex Learning Center de SANAA, en Suisse.
C'est une belle analyse de leur approche minimaliste et fonctionnelle. On y voit bien les espaces fluides et l'utilisation de la lumière dont parlait Quantix. C'est fou de voir comment ils arrivent à repousser les limites de l'architecture !
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Ah NostalgieIntemporelle, merci pour le partage de cette video ! Ceci dit, je trouve que ce genre de prouesses architecturales sont malheureusement souvent hors de portee du commun des mortels... Pour en revenir au sujet, y a-t-il des projets plus "accessibles" qui illustrent bien leur travail ? J'aimerais bien voir comment ils abordent des contraintes budgétaires plus réalistes. C'est souvent là qu'on voit la vraie créativité d'un architecte, non ?
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Merci NostalgieIntemporelle pour la vidéo, c'est top de voir le Learning Center sous cet angle. Et bonne question ExperiencePlus, je suis curieuse aussi de voir des projets plus "accessibles".
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ExperiencePlus et VidCraft, votre question sur les projets plus accessibles de SANAA est pertinente. C'est vrai qu'on cite souvent leurs réalisations les plus spectaculaires, celles qui ont des budgets importants.Pour autant, je pense qu'on peut retrouver leur esthétique et leur approche dans des projets de plus petite envergure, même si c'est moins médiatisé. Il faut fouiller un peu, mais ça existe.Par exemple, j'ai en tête le pavillon de verre du Toledo Museum of Art. C'est une structure simple, mais très élégante, qui met en valeur les collections de verre du musée. L'utilisation de la lumière naturelle est particulièrement réussie. C'est pas le Rolex Learning Center en terme de dimensions (j'imagine que ça doit être bien plus petit !), mais on retrouve cette idée de transparence et de fluidité.Dans un autre registre, il y a leur travail sur des logements sociaux au Japon. Je n'ai pas les chiffres exacts du budget, mais il est clair qu'ils ont dû faire des compromis. Pourtant, ils ont réussi à créer des espaces de vie lumineux et fonctionnels, avec une attention particulière portée aux espaces communs. C'est moins spectaculaire que leurs musées, mais ça montre leur capacité à s'adapter aux contraintes.Autre exemple, si on s'intéresse à des projets plus temporaires et donc potentiellement moins coûteux, leurs installations pour des biennales d'art ou des expositions sont souvent très intéressantes. Ils utilisent des matériaux simples, comme le plastique ou le carton, pour créer des structures légères et modulaires. Ca permet de tester des idées et de jouer avec l'espace sans engager des sommes folles.Après, il faut aussi prendre en compte le contexte. Ce qui est considéré comme "accessible" au Japon ne l'est pas forcément en Europe ou aux États-Unis. Mais je pense que ces exemples montrent que SANAA ne se limite pas aux projets pharaoniques. Ils sont capables de créer de belles choses avec des budgets plus modestes, en faisant preuve de créativité et d'ingéniosité.
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Je suis pas certain que le Toledo Museum of Art soit ce qu'on puisse appeler accessible. C'est un musée quand même, avec tout ce que ça implique en termes de budget, même si le pavillon de verre est "simple" en apparence.
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Bien vu VidCraft. C'est pas faux, un musée reste un musée, même avec un pavillon modeste... Faut creuser plus pour trouver des projets vraiment accessibles, alors.
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Quantix, je pense pas que ce soit une question de "bienvu"... C'est juste que quand on parle d'accessibilité, on pense pas forcément aux musées, même si c'est un "petit" projet pour eux. Mais bon, on continue les recherches alors !
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Il est vrai que le débat sur l'accessibilité est central. Quand on parle d'accessibilité, on pense souvent au coût direct pour l'utilisateur final, mais rarement au coût de construction initial. Un musée, même avec une esthétique minimaliste comme le pavillon de verre du Toledo Museum of Art, représente un investissement conséquent. Et l'accessibilité, ce n'est pas qu'une affaire de budget de construction, c'est aussi une question d'usage et d'appropriation par le public. En tant que responsable CX, j'ai tendance à ramener la discussion à l'expérience utilisateur. Prenons l'exemple des logements sociaux de SANAA au Japon, mentionnés par Mario12. Si ces logements sont conçus de manière à favoriser les interactions sociales et à améliorer le bien-être des habitants, alors on peut dire qu'ils sont «accessibles» au sens large. Mais encore faut-il que les résidents se sentent réellement à l'aise et qu'ils aient envie d'investir les espaces communs. Le sentiment d'appropriation est primordial. D'ailleurs, une étude de 2022 montre que 65% des personnes vivant dans des logements sociaux ne se sentent pas réellement chez elles. C'est un chiffre qui interpelle. Et en parlant de chiffre, j'ai lu une stat intéressante concernant les architectes japonais : seulement 15% des projets architecturaux sont réellement achevés tels qu'ils avaient été imaginés initialement. Ça veut dire qu'il y a une marge énorme entre la vision de l'architecte et la réalité du terrain. Alors, comment SANAA s'assure que ses projets "accessibles" ne finissent pas par être dénaturés ou mal utilisés ? Est-ce qu'ils mettent en place des mécanismes de suivi et d'évaluation pour s'assurer que leurs créations répondent réellement aux besoins des usagers ? C'est une question qui me semble essentielle.
Hello tout le monde ! 😊 Je me demandais, en fait, quelles sont les oeuvres les plus emblématiques qu'on doit à SANAA ? J'ai l'impression qu'ils ont un style assez particulier, tout en finesse, mais j'aimerais avoir des exemples précis en tête. Des idées ? 🤔
VidCraft - le 11 Avril 2025